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Depuis la décision du ministre Henry (Ecolo) d’abandonner le projet de la RN54, des protestations se font entendre tant du côté politique que de celui des riverains qui n’en peuvent plus. Sur les réseaux sociaux, un groupe de citoyens a décidé de créer une vidéo montrant leur calvaire quotidien…
Il y a quelques semaines, le ministre Henry (Ecolo) avait annoncé sa décision d’abandonner plusieurs projets routiers en Wallonie. Celui de la RN54, notamment : une portion de route de 16km censée désengorger plusieurs petits villages ruraux, traversé par un charroi phénoménal depuis des années.
Le projet existe depuis plus de 50 ans et a mis du temps à se concrétiser. Déjà des millions d’euros ont été dépensés pour l’étude de cette fameuse route. Une décision jugée « scandaleuse » par les bourgmestres des communes de Lobbes et Erquelinnes, toutes deux largement concernées par cet abandon.
Bien-être citoyen
Les riverains non plus, ne comprennent pas la décision qu’ils jugent fatale. Chaque jour, ils peinent à se rendre au travail, bloqués dans une circulation bouchonnée. Sur Facebook, une page a été créée pour mobiliser au mieux les citoyens qui désirent se battre pour que la RN54 puisse voir le jour. Et Isabelle Polain, il y a quelques jours, a lancé une idée sur cette même page : la création d’une vidéo qui montrerait le contraste entre la beauté paisible du paysage rural, et les nuisances engrangées par la circulation. « Il faudrait que le ministre puisse venir se rendre compte de ce qui se passe », explique-t-elle.
« Ces bouchons polluent tellement plus. C’est dramatique. Cette décision a clairement été prise sans tenir compte des intérêts et du bien-être des habitants qui doivent aller travailler. » Elle continue : « Je suis pour la protection de la planète, j’y tiens. Mais même si nous voulions aller travailler en transports en commun, c’est compliqué de quitter la campagne : il n’y a pas suffisamment de bus et quand on veut aller à la gare en voiture pour prendre le train, il n’y a pas de place pour stationner. Nous sommes bloqués. »
Faire du bruit
Chaque matin et chaque soir, c’est une réelle épreuve qui peut durer des heures. « Et c’est également impossible pour quiconque d’emprunter cette route à vélo ou à pied. C’est hyper dangereux. Il n’y a pas de piste cyclable et la route est très étroite. » Pourtant, des milliers de camions circulent sur la route qui traverse les villages, plusieurs fois par jour. « Ça commence à dégrader les maisons, tout tremble. Les gens veulent vendre et je les comprends. Cette situation ne peut pas durer. »
Isabelle espère pouvoir récolter assez de vidéos et de photos pour pouvoir montrer avec justesse le calvaire des riverains. « Depuis des années, les gens se plaignent de cette route qui n’a jamais été construite. Sauf qu’aujourd’hui, nous avons les réseaux sociaux et cela nous donne l’avantage de pouvoir faire plus de bruit, plus facilement. »
Du côté politique, notons que Steven Royez (cdH), bourgmestre de Lobbes, a l’intention de réunir les autres mayeurs concernés pour déterminer un plan d’action. Les différents bourgmestres des entités impactées n’ont pas l’intention d’accepter l’abandon de cette RN54, qui va à l’encontre de l’intérêt de leurs citoyens.
Il y a quelques semaines, le ministre Henry (Ecolo) avait annoncé sa décision d’abandonner plusieurs projets routiers en Wallonie. Celui de la RN54, notamment : une portion de route de 16km censée désengorger plusieurs petits villages ruraux, traversé par un charroi phénoménal depuis des années.
Le projet existe depuis plus de 50 ans et a mis du temps à se concrétiser. Déjà des millions d’euros ont été dépensés pour l’étude de cette fameuse route. Une décision jugée « scandaleuse » par les bourgmestres des communes de Lobbes et Erquelinnes, toutes deux largement concernées par cet abandon.
Bien-être citoyen
Les riverains non plus, ne comprennent pas la décision qu’ils jugent fatale. Chaque jour, ils peinent à se rendre au travail, bloqués dans une circulation bouchonnée. Sur Facebook, une page a été créée pour mobiliser au mieux les citoyens qui désirent se battre pour que la RN54 puisse voir le jour. Et Isabelle Polain, il y a quelques jours, a lancé une idée sur cette même page : la création d’une vidéo qui montrerait le contraste entre la beauté paisible du paysage rural, et les nuisances engrangées par la circulation. « Il faudrait que le ministre puisse venir se rendre compte de ce qui se passe », explique-t-elle.
« Ces bouchons polluent tellement plus. C’est dramatique. Cette décision a clairement été prise sans tenir compte des intérêts et du bien-être des habitants qui doivent aller travailler. » Elle continue : « Je suis pour la protection de la planète, j’y tiens. Mais même si nous voulions aller travailler en transports en commun, c’est compliqué de quitter la campagne : il n’y a pas suffisamment de bus et quand on veut aller à la gare en voiture pour prendre le train, il n’y a pas de place pour stationner. Nous sommes bloqués. »
Faire du bruit
Chaque matin et chaque soir, c’est une réelle épreuve qui peut durer des heures. « Et c’est également impossible pour quiconque d’emprunter cette route à vélo ou à pied. C’est hyper dangereux. Il n’y a pas de piste cyclable et la route est très étroite. » Pourtant, des milliers de camions circulent sur la route qui traverse les villages, plusieurs fois par jour. « Ça commence à dégrader les maisons, tout tremble. Les gens veulent vendre et je les comprends. Cette situation ne peut pas durer. »
Isabelle espère pouvoir récolter assez de vidéos et de photos pour pouvoir montrer avec justesse le calvaire des riverains. « Depuis des années, les gens se plaignent de cette route qui n’a jamais été construite. Sauf qu’aujourd’hui, nous avons les réseaux sociaux et cela nous donne l’avantage de pouvoir faire plus de bruit, plus facilement. »
Du côté politique, notons que Steven Royez (cdH), bourgmestre de Lobbes, a l’intention de réunir les autres mayeurs concernés pour déterminer un plan d’action. Les différents bourgmestres des entités impactées n’ont pas l’intention d’accepter l’abandon de cette RN54, qui va à l’encontre de l’intérêt de leurs citoyens.
