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Si le ministre a confirmé son envie de stopper tous les projets existants, il a aussi expliqué qu’une analyse détaillée au cas par cas allait encore avoir lieu. De quoi faire naître un espoir très mince, même si, inutile de mentir, les chances sont infimes.
Ce lundi, se tenait la commission Mobilité du parlement wallon. Et bien évidemment, le ministre Ecolo Philippe Henry s’est retrouvé assailli de questions suite à sa décision de ranger au placard toute une série de projets autoroutiers. Dans la région de Charleroi, c’est bien entendu l’abandon de la prolongation de la RN54 qui fait grand bruit. Tout semblait sur les rails pour prolonger cette voie rapide de Lobbes à Erquelinnes en passant par Merbes, et par la même occasion désenclaver économiquement cette région qui en a tant besoin. Mais les annonces récentes avaient totalement gelé l’enthousiasme.
« Aussi bon pour l’écologie »
Dans ce contexte, le cdH Julien Matagne est monté au front. Mais il a aussi été imité par le PS Paul Furlan et le MR Nicolas Tzanetatos, dont les partis se trouvent pourtant dans la majorité. « Je soutiens bien évidemment les changements de pratique en termes de mobilité voulue par le gouvernement », explique le libéral. « Mais dans ce cas précis, même si cela peut paraître paradoxal, le nouveau tronçon autoroutier permettrait sans doute une amélioration écologique. Actuellement, de nombreux poids lourds empruntent les petites routes de la région, avec des arrêts, des redémarrages, des accélérations… Leur permettre une vitesse de croisière réduirait leurs émissions polluantes. Le tout sans oublier l’impact sur la vie courante des riverains et la sécurité. »
Un raisonnement également suivi par le socialiste. « Il ne s’agit pas ici d’augmenter le trafic, mais plutôt de le fluidifier. Et effectivement, c’est essentiel en termes de sécurité. Quand on voit le nombre de morts sur les routes dans ce coin-là par an, ce ne sont pas des paroles en l’air. » Il poursuit, toujours aussi déterminé : « J’ai lu que mon collègue Christophe Clersy, député Ecolo, proposait le contournement de Lobbes comme alternative. Ridicule : on se retrouvera avec un problème identique du côté de Merbes et après ? »
« Au cas par cas »
De son côté, le ministre s’est refusé à évoquer un dossier précis. Il a toutefois affirmé qu’il « va y avoir une analyse au cas par cas. Il y a une nécessité de le faire, je le répète, parce qu’il existe des problèmes réels. »
Et les trois députés carolos espèrent bien que le dossier de la RN54 fera partie des rares exceptions à venir. Pour rappel, le conseil communal d’Erquelinnes a demandé au ministre de venir se rendre compte de soucis sur place.
Cela dit, inutile de donner de faux espoirs aux nombreuses personnes concernées, les chances sont très, très, très minces.
Ce lundi, se tenait la commission Mobilité du parlement wallon. Et bien évidemment, le ministre Ecolo Philippe Henry s’est retrouvé assailli de questions suite à sa décision de ranger au placard toute une série de projets autoroutiers. Dans la région de Charleroi, c’est bien entendu l’abandon de la prolongation de la RN54 qui fait grand bruit. Tout semblait sur les rails pour prolonger cette voie rapide de Lobbes à Erquelinnes en passant par Merbes, et par la même occasion désenclaver économiquement cette région qui en a tant besoin. Mais les annonces récentes avaient totalement gelé l’enthousiasme.
« Aussi bon pour l’écologie »
Dans ce contexte, le cdH Julien Matagne est monté au front. Mais il a aussi été imité par le PS Paul Furlan et le MR Nicolas Tzanetatos, dont les partis se trouvent pourtant dans la majorité. « Je soutiens bien évidemment les changements de pratique en termes de mobilité voulue par le gouvernement », explique le libéral. « Mais dans ce cas précis, même si cela peut paraître paradoxal, le nouveau tronçon autoroutier permettrait sans doute une amélioration écologique. Actuellement, de nombreux poids lourds empruntent les petites routes de la région, avec des arrêts, des redémarrages, des accélérations… Leur permettre une vitesse de croisière réduirait leurs émissions polluantes. Le tout sans oublier l’impact sur la vie courante des riverains et la sécurité. »
Un raisonnement également suivi par le socialiste. « Il ne s’agit pas ici d’augmenter le trafic, mais plutôt de le fluidifier. Et effectivement, c’est essentiel en termes de sécurité. Quand on voit le nombre de morts sur les routes dans ce coin-là par an, ce ne sont pas des paroles en l’air. » Il poursuit, toujours aussi déterminé : « J’ai lu que mon collègue Christophe Clersy, député Ecolo, proposait le contournement de Lobbes comme alternative. Ridicule : on se retrouvera avec un problème identique du côté de Merbes et après ? »
« Au cas par cas »
De son côté, le ministre s’est refusé à évoquer un dossier précis. Il a toutefois affirmé qu’il « va y avoir une analyse au cas par cas. Il y a une nécessité de le faire, je le répète, parce qu’il existe des problèmes réels. »
Et les trois députés carolos espèrent bien que le dossier de la RN54 fera partie des rares exceptions à venir. Pour rappel, le conseil communal d’Erquelinnes a demandé au ministre de venir se rendre compte de soucis sur place.
Cela dit, inutile de donner de faux espoirs aux nombreuses personnes concernées, les chances sont très, très, très minces.
