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Décidément, l’annulation de la prolongation de la RN54 n’en finit plus de faire parler d’elle. Aujourd’hui, ce sont nos voisins hexagonaux qui sortent du bois pour dire tout le mal qu’ils pensent de cette décision.
À la base, la RN54 devait être prolongée de Lobbes à Erquelinnes en passant par Merbes. De quoi désenclaver économiquement toute cette partie du Hainaut, et la Botte dans la foulée.
La décision d’annuler cette portion de route a donc suscité pas mal des réactions outrées dans nos contrées. Mais juste de l’autre côté de la frontière, les élus des localités françaises ne rigolent pas non plus.
Comme le font remarquer nos collègues de lobservateur.fr, le président de la Communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre, Benjamin Saint-Huile, a même écrit à Elio Di Rupo.
Morceaux choisis. « C’est avec beaucoup de déception et d’incompréhension que j’ai appris votre décision de remettre en cause le projet d’extension de la RN54. S’il ne m’appartient pas de porter un regard sur le bien-fondé des décisions prises par votre gouvernement, il me semble opportun de vous interpeller sur les liens étroits qui existent entre le projet de la RN54 et les projets d’infrastructures routières portés côté français. »
« DES INTÉRÊTS COMMUNS »
Il poursuit : « À terme, le flux de véhicules se verra naturellement renforcé et l’absence de liaison routière pour rejoindre Charleroi pénalisera l’attractivité de notre bassin de vie transfrontalier, son développement économique et la sécurité de nos habitants. Sans remettre en cause, tout au contraire, la nécessité de développer les mobilités douces, il semble clair que votre décision apparaît en contradiction avec nos intérêts communs visant à désenclaver nos territoires et à faciliter la mobilité. »
Mais même en Belgique, la grogne s’étend largement au-delà des communes se trouvant directement sur le trajet. Bruno Lambert, mayeur de Beaumont, ne cache pas sa colère. « Quand j’entends que tout le monde se mobilise contre le contournement de Wavre et qu’on annule un projet apprécié de tous, je me demande dans quelle pièce on joue », lâchet-il.« Sans la prolongation de la RN54, tout le charroi lourd venant de France passe par Beaumont pour rejoindre Charleroi. » Avec tous les désagréments économiques, écologiques et au niveau de la sécurité que cela engendre. « On est en train d’assister à une erreur majeure. »
La charge des mécontents se poursuit donc, mais les signes de possible inflexion se font rares.
À la base, la RN54 devait être prolongée de Lobbes à Erquelinnes en passant par Merbes. De quoi désenclaver économiquement toute cette partie du Hainaut, et la Botte dans la foulée.
La décision d’annuler cette portion de route a donc suscité pas mal des réactions outrées dans nos contrées. Mais juste de l’autre côté de la frontière, les élus des localités françaises ne rigolent pas non plus.
Comme le font remarquer nos collègues de lobservateur.fr, le président de la Communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre, Benjamin Saint-Huile, a même écrit à Elio Di Rupo.
Morceaux choisis. « C’est avec beaucoup de déception et d’incompréhension que j’ai appris votre décision de remettre en cause le projet d’extension de la RN54. S’il ne m’appartient pas de porter un regard sur le bien-fondé des décisions prises par votre gouvernement, il me semble opportun de vous interpeller sur les liens étroits qui existent entre le projet de la RN54 et les projets d’infrastructures routières portés côté français. »
« DES INTÉRÊTS COMMUNS »
Il poursuit : « À terme, le flux de véhicules se verra naturellement renforcé et l’absence de liaison routière pour rejoindre Charleroi pénalisera l’attractivité de notre bassin de vie transfrontalier, son développement économique et la sécurité de nos habitants. Sans remettre en cause, tout au contraire, la nécessité de développer les mobilités douces, il semble clair que votre décision apparaît en contradiction avec nos intérêts communs visant à désenclaver nos territoires et à faciliter la mobilité. »
Mais même en Belgique, la grogne s’étend largement au-delà des communes se trouvant directement sur le trajet. Bruno Lambert, mayeur de Beaumont, ne cache pas sa colère. « Quand j’entends que tout le monde se mobilise contre le contournement de Wavre et qu’on annule un projet apprécié de tous, je me demande dans quelle pièce on joue », lâchet-il.« Sans la prolongation de la RN54, tout le charroi lourd venant de France passe par Beaumont pour rejoindre Charleroi. » Avec tous les désagréments économiques, écologiques et au niveau de la sécurité que cela engendre. « On est en train d’assister à une erreur majeure. »
La charge des mécontents se poursuit donc, mais les signes de possible inflexion se font rares.
