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Lecture ZEN
C’est une nouveauté lors de cette mandature : chaque majorité communale doit rendre à la tutelle un plan détaillé de ses futures actions pour les cinq années à venir, un plan stratégique transversal (PST). Les responsables disposaient d’un délai de neuf mois, après leur prestation de serment, pour s’exécuter. Ils devaient donc l’avoir bouclé plus ou moins pour septembre. Mais voilà, à l’heure actuelle, deux Communes de la région se font quelque peu tirer l’oreille : Anderlues et Erquelinnes.
Une situation difficilement explicable près d’un an après les élections, quand on sait que chacun s’était présenté avec un programme. À « simplement » transcrire maintenant dans les textes.
« Nous avons déjà rendu une déclaration de politique communale, avec les grands axes que nous comptons suivre », répond-on chez les Bourlettis. « Dans le PST, on nous demande de transformer cela en actions concrètes budgétées. Nous avons déjà réalisé la majorité de ce travail, mais nous préférons prendre un peu de retard en attendant certaines données financières plutôt que d’inventer des actions irréalisables. »
Des détails financiers
Et de détailler : « Nous sommes encore en discussion avec Gazonor à propos de la rétribution exacte que nous toucherons pour l’exploitation du gaz de mine. Ça représentera une belle rente annuelle pour la Commune. Sans oublier que l’acceptation de certains subsides dépendait du nouveau gouvernement. »
Souci de personnel
Du côté d’Erquelinnes aussi, on avance des circonstances atténuantes. Le bourgmestre David Lavaux explique : « Nous sommes un peu trop méticuleux. Nous ne voulions pas simplement lancer des grands slogans. Nous désirons bien analyser le temps nécessaire pour chaque projet, histoire que tout soit réalisable. Par ailleurs, il faut bien l’avouer, nous avons été confrontés à des soucis de personnel. Certaines personnes sont entrées en fonction en septembre et nous sommes en train de tout clôturer. Notre PST sera présenté le 5 novembre. »
Pas de sanction
Mais que risquent exactement les deux mauvais élèves de la classe ? Concrètement… rien ! « Le PST lie politiquement l’équipe en place. L’électeur en sera le seul censeur. Il n’est donc pas soumis à une quelconque tutelle de la Région. Ce sont en fait les actions envisagées dans le PST qui doivent être conformes à la législation en place », explique-t-on au cabinet du ministre des Pouvoir locaux, Pierre-Yves Dermagne (PS).
C’est une nouveauté lors de cette mandature : chaque majorité communale doit rendre à la tutelle un plan détaillé de ses futures actions pour les cinq années à venir, un plan stratégique transversal (PST). Les responsables disposaient d’un délai de neuf mois, après leur prestation de serment, pour s’exécuter. Ils devaient donc l’avoir bouclé plus ou moins pour septembre. Mais voilà, à l’heure actuelle, deux Communes de la région se font quelque peu tirer l’oreille : Anderlues et Erquelinnes.
Une situation difficilement explicable près d’un an après les élections, quand on sait que chacun s’était présenté avec un programme. À « simplement » transcrire maintenant dans les textes.
« Nous avons déjà rendu une déclaration de politique communale, avec les grands axes que nous comptons suivre », répond-on chez les Bourlettis. « Dans le PST, on nous demande de transformer cela en actions concrètes budgétées. Nous avons déjà réalisé la majorité de ce travail, mais nous préférons prendre un peu de retard en attendant certaines données financières plutôt que d’inventer des actions irréalisables. »
Des détails financiers
Et de détailler : « Nous sommes encore en discussion avec Gazonor à propos de la rétribution exacte que nous toucherons pour l’exploitation du gaz de mine. Ça représentera une belle rente annuelle pour la Commune. Sans oublier que l’acceptation de certains subsides dépendait du nouveau gouvernement. »
Souci de personnel
Du côté d’Erquelinnes aussi, on avance des circonstances atténuantes. Le bourgmestre David Lavaux explique : « Nous sommes un peu trop méticuleux. Nous ne voulions pas simplement lancer des grands slogans. Nous désirons bien analyser le temps nécessaire pour chaque projet, histoire que tout soit réalisable. Par ailleurs, il faut bien l’avouer, nous avons été confrontés à des soucis de personnel. Certaines personnes sont entrées en fonction en septembre et nous sommes en train de tout clôturer. Notre PST sera présenté le 5 novembre. »
Pas de sanction
Mais que risquent exactement les deux mauvais élèves de la classe ? Concrètement… rien ! « Le PST lie politiquement l’équipe en place. L’électeur en sera le seul censeur. Il n’est donc pas soumis à une quelconque tutelle de la Région. Ce sont en fait les actions envisagées dans le PST qui doivent être conformes à la législation en place », explique-t-on au cabinet du ministre des Pouvoir locaux, Pierre-Yves Dermagne (PS).
